«Opérations booléennes» est un projet d’exposition d’art contemporain dispersé au sein de plusieurs antennes autour du monde, mettant en exergue les notions de mondialisation, de migration et de phagocytage culturel. Chaque antenne proposera ses propres modalités d’exposition tout en maintenant de fortes connexions les unes envers les autres - connexions aussi bien littérales (par le biais de divers moyens techniques de communication : VR, etc.) que métaphoriques (jeux de miroirs entre les œuvres).
Ceci afin d’établir un aller-retour constant entre macrocosme et microcosme, renvoyant au désir d’ubiquité (peut-être utopique) qu’exacerbe notre époque.
Le projet : Un attachement singulier au cultures du Pacifique.
Une large partie de ma famille est originaire de Raiatéa, du Vanuatou et de Nouvelle Calédonie. Né à Tours, j’ai grandis dans un mélange relevant de sensibilité occidentales et du Pacifique Sud.
À la suite d’un repérage de deux mois en Nouvelle Calédonie, j’ai eu l’opportunité d’explorer une large part des différentes îles de l’archipel et de rencontrer plusieurs chefs de tribus locales. Inspiré des recherches concernant le peuple d’explorateurs Lapita, notamment en Nouvelle Calédonie, l’exposition pour le Château de Tours est façonnée selon son protocole d’investigation.
A l’image d’un monde métissé, les œuvres exposées mettent en jeux des objets, des reliques, des récits et des données aussi bien ethnographiques que botaniques et zoologiques, autre matière de l’exposi- tion. Œuvres mutantes, hybrides, elles font se côtoyer des objets cultuels claniques et des technologies de pointe (impression 3D, etc.), faïences de Delft et artefacts de chasse insulaires. Point de convergence, de synchronicité, de synergie, ou au contraire de divergence, de rupture, elles ont la vocation de formaliser, de matérialiser la créolisation.
Les œuvres produites sont le reflet d’un monde en mutation afin de libérer l’interprétation et d’ouvrir un dialogue entre différentes histoires, différentes temporalité, différentes manière d’habiter la terre, la mer, la culture.
À vocations internationales, les œuvres produites et recherches menées pour la galerie Exuo et le Château de Tours sont destinée à être alimentées et exportées dans divers institutions artistiques en France et à l’étranger, opérant, de part en part, des percées fictives à travers l’Europe et le globe.
BOOLEAN OPERATIONS / OPÉRATIONS BOOLÉENNES
Présentation : Une exposition internationale
«Opérations booléennes» est un projet d’exposition d’art contemporain dispersé au sein de plusieurs antennes autour du monde, mettant en exergue les notions de mondialisation, de migration et de phagocytage culturel. Chaque antenne proposera ses propres modalités d’exposition tout en maintenant de fortes connexions les unes envers les autres - connexions aussi bien littérales (par le biais de divers moyens techniques de communication : VR, etc.) que métaphoriques (jeux de miroirs entre les œuvres).
Ceci afin d’établir un aller-retour constant entre macrocosme et microcosme, renvoyant au désir d’ubiquité (peut-être utopique) qu’exacerbe notre époque.
Le projet : Un attachement singulier au cultures du Pacifique.
Une large partie de ma famille est originaire de Raiatéa, du Vanuatou et de Nouvelle Calédonie. Né à Tours, j’ai grandis dans un mélange relevant de sensibilité occidentales et du Pacifique Sud.
À la suite d’un repérage de deux mois en Nouvelle Calédonie, j’ai eu l’opportunité d’explorer une large part des différentes îles de l’archipel et de rencontrer plusieurs chefs de tribus locales. Inspiré des recherches concernant le peuple d’explorateurs Lapita, notamment en Nouvelle Calédonie, l’exposition pour le Château de Tours est façonnée selon son protocole d’investigation.
A l’image d’un monde métissé, les œuvres exposées mettent en jeux des objets, des reliques, des récits et des données aussi bien ethnographiques que botaniques et zoologiques, autre matière de l’exposi- tion. Œuvres mutantes, hybrides, elles font se côtoyer des objets cultuels claniques et des technologies de pointe (impression 3D, etc.), faïences de Delft et artefacts de chasse insulaires. Point de convergence, de synchronicité, de synergie, ou au contraire de divergence, de rupture, elles ont la vocation de formaliser, de matérialiser la créolisation.
Les œuvres produites sont le reflet d’un monde en mutation afin de libérer l’interprétation et d’ouvrir un dialogue entre différentes histoires, différentes temporalité, différentes manière d’habiter la terre, la mer, la culture.
À vocations internationales, les œuvres produites et recherches menées pour la galerie Exuo et le Château de Tours sont destinée à être alimentées et exportées dans divers institutions artistiques en France et à l’étranger, opérant, de part en part, des percées fictives à travers l’Europe et le globe.
Texte de Thomas Le Jeune et Xavier Chanioux